Dans un marché équilibré, le taux d’inoccupation se situe autour de 3 %. Il est nettement sous cette barre partout au Québec et autour de 1 % à Sherbrooke. Les ménages qui se cherchent un nouvel endroit où vivre sont confrontés à un double défi : le coût croissant des logements et leur rareté de plus en plus importante.
Une série de changements
L’impact de cette rareté des logements s’est vu amplifié par une série de changements directement reliés au marché de la construction :
- Une importante augmentation des coûts de la construction ;
- Une hausse marquée des taux d’intérêt ;
- Des retards dans la construction de logements sociaux ;
- Une flambée des prix de l’habitation.
La forte hausse des prix de l’immobilier, jumelée au bas taux d’inoccupation un peu partout au Québec, incitent certains à vendre leurs immeubles pour générer de gros profits ou, à évincer leurs locataires, en vue de louer leurs logements à des prix supérieurs.
Plusieurs changements démographiques ajoutent une pression supplémentaire sur le marché de l’habitation et se répercutent sur la crise actuelle.
- La croissance de la population ;
- La réduction de la taille des ménages ;
- La ruée sur les résidences secondaires ;
- Les locations de courte durée.