S’il y a de bons éléments dans cette politique, ils résultent essentiellement en la volonté gouvernementale de permettre l’aliénation d’immeubles d’états pour créer des logements sociaux, abordables ou étudiants et en la mise-sur-pied d’un projet pilote de construction d’unités modulaires.
Les autres solutions mentionnées ne permettront pas de résoudre tous les défis de la crise, surtout celui de l’abordabilité. Au surplus, comme l’ensemble des partenaires du milieu social et communautaire, la Fédération rappelle l’importante de viser la présence d’au moins 20 % de logements sociaux sur le territoire.
En outre, la FROHME doute que la stratégie puisse améliorer les conditions de vie des personnes à revenus faibles et modestes et à résoudre la crise de l’itinérance qui ne cesse de croitre. D’ailleurs, si la bonification de l’accompagnement en logement transitoire pour assurer la stabilité résidentielle est une bonne nouvelle, Mme Nikolova espère que cet octroi n’affectera pas les enveloppes de soutien communautaire affectées au logement permanent.
Enfin, au-delà des approches novatrices proposées par le gouvernement, le Québec a aussi besoin d’un programme gouvernemental dédié au logement social qui fonctionne, ce qui n’est malheureusement pas le cas avec le programme d’habitation abordable Québec (PHAQ).
Lisez également la réaction de notre groupe national, le Réseau québécois des OSBL d’habitation – RQOH.