« Le potentiel énorme des attributions financières gouvernementales en logement est complètement sous-exploité, alors que le logement sans but lucratif génère pourtant d’importantes retombées économiques vont au-delà du secteur de l’habitation. Cette solution pérenne mérite un meilleur soutien de la part de l’État ».
En l’absence de nouveaux investissements, une très grande partie de la population se trouve privée de ressources importantes pour faire face à l’inabordabilité financière des logements, alors que le manque de prévisibilité empêche les développeurs du modèle sans but lucratif de planifier le développement de nouveaux projets pour pouvoir augmenter le parc de logements.
Tous les partenaires se heurtent également à l’absence d’objectif chiffré pour la construction de logements sociaux et communautaires alors qu’il est désormais acquis pour le qu’une augmentation de 20 % du parc dans les quinze prochaines années est indispensable.
Minces consolations
Les investissements annoncés dans la rénovation et l’exploitation des HLM, permettront d’allonger la durée de vie d’un parc de logements vieillissants.
La somme de 175 millions de dollars sur cinq ans prévue pour rehausser le soutien à l’hébergement des personnes ayant une déficience intellectuelle ou physique, des personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme ou un trouble en santé mentale, des jeunes quittant les centres jeunesse ou des personnes en situation d’itinérance est un baume sur ce budget.
« Plusieurs organismes membres de la FROHME œuvrent pour ces clientèles ou souhaitent développer des projets qui les concerneront. En ce sens, si les sommes descendent véritablement dans les milieux, plusieurs locataires risquent d’être mieux desservis », mentionne Mme Nikolova.
